STAR WARS – LES AVENTURES D’UNE JEUNE JEDI – TOME 2 : L’EAU DE L’OUBLI

ladjj2_couv1_sladjj2_couv2Quelle est cette planète perdue au-delà de la galaxie et dissimulée aux yeux de tous par une immense nébuleuse ?
Quel secret renferme-t-elle pour qu’un étrange magicien complote contre le roi d’Édéna afin d’en découvrir à n’importe quel prix la véritable nature ?
C’est sur cette planète que la jeune Padawan Isil Kal’Andil va se retrouver perdue après une grave avarie de son vaisseau consécutif à une bataille contre les forces de l’Empire. Ses amis qui la cherchent partout dans la galaxie parviendront-ils à la retrouver ? Et même s’ils y parviennent, sera-t-elle encore elle-même à ce moment-là ?

Une aventure à la limite de la galaxie de Star Wars qui nous réserve bien des surprises dans un monde encore inexploré par les adversaires historiques que sont l’Empire Sith et l’Ancienne République Galactique. Une histoire de cœur, d’amitié, de rivalité, de complots et de mystères dans laquelle la vérité n’est jamais celle qu’on croit avoir trouvée.

Achevé d’écrire le 5 janvier 2014

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Extrait du chapitre 7 : « Prisonnière des Kiathes »

« La caravane arriva ainsi dans un petit cirque apparemment sans issue où les parois rocheuses culminaient à près de deux cents mètres. Au fond de cet amphithéâtre naturel, de grandes cascades dévalaient des hauteurs en plusieurs paliers pour former un torrent qui se jetait dans un plan d’eau au centre du décor. La végétation était dense, les buissons nombreux et de larges taches de verdure s’étendaient autour du petit lac aux rives rocailleuses bordées d’arbres qui donnaient à cet endroit un petit air de paradis. Il ne s’en fallait que de la triste situation dans laquelle les captifs se trouvaient.

Examinant les lieux, Iella remarqua les ouvertures qui perçaient la paroi lisse de l’escarpement. Elles étaient nombreuses et évoquaient des fenêtres inaccessibles, du moins depuis l’extérieur. Au fond du cirque, au pied des falaises, on devinait des entrées de cavernes profondes et hautes. C’est dans l’une d’elles que le cortège s’enfonça puis s’arrêta. Certains bandits détachèrent les bêtes d’attelage et les conduisirent, avec leurs montures, dans des enclos prévus à cet effet dans une autre grotte adjacente cependant que les autres faisaient sortir les prisonniers sous la menace de leurs armes.
— Allez, dehors, et grouillez-vous un peu !

Un Kiathe leva son fouet et le fit claquer au milieu d’un groupe d’adolescents qui se serrèrent les uns contre les autres en tremblant. Iella regarda tout autour d’elle à la recherche d’un accès vers les trouées qu’elle avait aperçues un moment auparavant à flan de falaise mais ne put en déceler aucun. Peut-être ces ouvertures étaient-elles naturelles et ne débouchaient-elles sur rien de précis ?

Elle en était là de ses réflexions, quand des bruits de grincements et de vérins firent écho dans la grotte. Levant les yeux, Iella aperçut plusieurs grandes plateformes qui descendaient du plafond de la caverne, retenues chacune par quatre tiges rigides télescopiques. Lorsqu’elles eurent touché le sol, les gardes-chiourme poussèrent les captifs dessus. Puis, quand tous les prisonniers furent rassemblés, elles remontèrent lentement comme pour les avaler dans la falaise.

Ils débouchèrent dans un grand couloir humide creusé à même la roche, éclairé par une lumière vacillante qui fit penser à Iella que l’énergie devait être fournie par la force motrice des chutes d’eau.
— Avancez ! ordonna un gardien en jouant du fouet.

Une jeune fille touchée à l’épaule par la lanière vacilla en gémissant et Iella dut la prendre sous une aisselle pour l’empêcher de tomber.
— Viens, dit-elle, appuie-toi sur moi.

L’adolescente lui adressa un regard de gratitude en esquissant un faible sourire.
— Tournez à gauche, lança un autre garde qui leur barrait à présent le chemin pour les orienter vers un autre passage plus étroit.

Ils arrivèrent ainsi dans une caverne fermée par une large grille de fer dont les portes étaient ouvertes. Lentement, comme des agneaux qui vont à l’abattoir, ils y entrèrent puis les lourdes grilles se refermèrent sur eux dans un grand bruit sinistre, et les gardes s’en allèrent.
Dans un coin de la caverne, un trou béant jetait son œil noir sur les lieux. On n’en voyait pas le fond. Les prisonniers s’installèrent de leur mieux sur de petits gradins naturels formés par la roche et le silence retomba sur eux comme un linceul.
Alors, pour la première fois depuis leur départ, nombre de captifs se laissèrent aller à leur désespoir et se mirent à pleurer, à geindre et à crier leur douleur et leur peur.

Quelques heures plus tard, plusieurs bandits revinrent et, alors que quatre d’entre eux se postaient à l’entrée de la prison, les trois autres entrèrent et commencèrent à dévisager les captifs, les uns après les autres. Le regard baissé, personne n’osait les regarder dans les yeux. Sagement, Iella imita ses compagnons de captivité et ferma ses paupières.
– Toi… toi… toi et toi… vous deux… entendait-on dans la grotte.

Une à une, les prisonnières désignées se levèrent et passèrent comme on le leur indiquait de l’autre côté des grilles, tête basse.
Sur l’un des gradins, une jeune fille aux longs cheveux bruns était allongée, sa tête sur les cuisses de Iella. Le front perlé de gouttes de sueur, elle avait une forte fièvre et tremblait de tous ses membres. Un garde s’arrêta devant elle, bien campé sur ses jambes écartées. Du bout du pied, il poussa le flanc de la malade.
— Toi, lève-toi !

Comme l’adolescente gémissait sans bouger, il lui asséna un coup de pied plus fort qui lui arracha une plainte.
— Lève-toi je t’ai dit !

Iella n’y tenant plus, leva ses yeux d’acier vers l’homme et lui lança les dents serrées.
— Vous ne voyez donc pas qu’elle est malade ? Laissez-là tranquille ! J’irai à sa place !
— Malade ? Tu en es sûre ?
— Vous voyez-bien qu’elle a de la fièvre. Il faut la soigner, sinon elle risque de mourir.

L’homme ricana et regarda l’un de ses complices plus loin.
— Hey, Juar, t’aurais pas un docteur sous la main par hasard ?

L’autre railla à son tour en retournant ses mains plusieurs fois.
— Non, Arga, j’ai pas ça en magasin, pourquoi ?
— Y’a une petite qui est malade.
— Malade ? Tu sais que le capitaine déteste voir la marchandise gâchée, après elle n’a plus de valeur. Que veux-tu qu’il tire d’une fille malade ? Faut faire quelque chose pour elle, Arga.
— Je crois que t’as bien raison, Juar. Cette petite ne mérite pas de souffrir.

Il se pencha et enleva la fille dans ses bras sans aucun effort apparent. Iella se dit qu’après tout, si ces hommes voulaient les vendre au meilleur prix, ils se devaient de conserver leur « marchandise » en bon état. Et leur marchandise, c’étaient eux !
Le Kiathe approcha sa tête de celle de la jeune fille brune et lui souffla.
— Ne t’en fais pas, ma belle, on va résoudre ton petit problème.

Tout en parlant, il s’était approché du trou qui s’ouvrait au ras du sol. Lorsqu’il fut tout au bord, il y laissa tomber l’adolescente. Plusieurs cris accompagnèrent le hurlement de terreur de la pauvre victime, qui s’estompa progressivement, très lentement, comme avalé par un puits sans fin. Le gouffre était si profond, qu’on n’entendit même pas le bruit du corps s’écrasant au fond. Un silence de plomb succéda à la scène. Puis certains prisonniers craquèrent et commencèrent à pleurer à chaudes larmes. La brute revint vers Iella.
— Tu vois, elle souffre plus maintenant. Allez, lève-toi et viens, tu vas la remplacer avantageusement.

Lorsque elle eut rejoint les autres jeunes filles qui attendaient à l’entrée de la grotte, les lourdes grilles se refermèrent sur ceux qui restaient. »

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3 réponses à STAR WARS – LES AVENTURES D’UNE JEUNE JEDI – TOME 2 : L’EAU DE L’OUBLI

  1. stéphane dit :

    je l’ai fini hier soir. C’est vrai que l’histoire s’ouvre sur un univers éloigné de l’univers star wars mais après tout vu la distance parcouru c’est assez logique. Il est plutôt long mais on le lit avec envie jusqu’à la fin. Il y a toujours ce côté plus adulte que j’aime bien et que tout lecteur qui n’est plus un enfant attend toujours un peu (en particulier les rapports maitre et apprentie). Les personnages sont bien présentés et on ne se perd pas dans l’intrigue. Je le conseille à tous les lecteurs fan de science fiction.

    • admin dit :

      Ah, c’est gentil tout plein d’avoir bien voulu poster un commentaire… j’ai plusieurs milliers de téléchargements mais hélas, trop peu de retours… sans doute la timidité du lecteur ? 😉
      Merci du vôtre et n’hésitez pas à faire connaître ce site autour de vous.
      Rendez-vous sur le tome 3 🙂

  2. Revan Bane dit :

    (commentaire publié sur les forums de Star Wars Universe)

    Alors, ce tome 2…
    Différent. Du coup je peux pas comparer et dire lequel est meilleur que l’autre.
    Tu nous a plongé dans une tout autre monde là, et tu nous as bien embrouillés 😀
    Que dire, l’écriture toujours aussi excellente, si ce n’est quand même bien plus que le tome 1.
    Une intrigue sympa, des personnages que tu réussis à nous rendre attachants.
    Tu fais plus que dans un simple roman SW j’ai remarqué. Tu t’attardes vraiment sur tout, tu développe certains points souvent passés sous silence, tu gère ton récit, tu sais comment bien narrer ton affaire là. Vraiment du bon boulot.
    Evidemment, l’inconvénient que j’ai là, c’est que c’est long, et du coup j’ai oublié des trucs que je voulais sortir à certains moments du texte ^^ Parce que je pense à des tas de choses à la fois, et même en lisant ton bouquin d’une traite, je peux pas tout traiter ce qui me vient et encore moins tout retenir.
    Mais c’est excellent je t’assure :p
    Tu changes l’aspect personnel de ton affaire par une guerre totale à la fin, pourquoi pas, si faut changer autant y aller à fond. Toujours aussi cool quoi.

    Bon, je t’ai déjà dit mon ressenti sur le titre de ta saga et le fait de donner des noms aux chapitres donc je me répète pas :sournois:

    Allez, à plus pour le tome 3 !

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