une histoire librement inspiré de l’âge hyborien de R.E. Howard
«En des temps im- mémoriaux, ils étaient venus du nord de la limite des pays d’Asgard et d’Hyper-borea, fuyant une guerre de trop dans laquelle ils ne se reconnaissaient plus.
Ils avaient erré long- temps et une nouvelle génération avait vu le jour durant leur mar- che nomade avant qu’un beau jour ils ne trouvent cette plaine nichée à l’intersection de quatre vallées protégées par des montagnes quasi infranchissables. Ils appelèrent ce lieu « les Quatre Vallées » et s’y installèrent. À leurs yeux ce nouvel Eden fournirait tout ce dont un peuple avait besoin pour vivre heureux…»
Si, par trahison, les pillards du Vanaheim n’avaient pas découvert la passe qui menait aux Quatre Vallées, la vie de la jeune Isil n’aurait ressemblé en rien à ce que le destin avait décidé pour elle : un chemin de violence, de haine et de vengeance, sur lequel un homme tentera par amour d’imposer la lumière de l’apaisement. Y parviendra-t-il ?
Édition corrigée – © décembre 2013
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Extrait du chapitre 4 : « Les Noces de sang (1e partie) »
« Dans la nuit qui précédaient les noces, des cavaliers arrivèrent de chacune des vallées, armés de leur mieux et nombreux. La totalité des hommes capables de se battre avait répondu à l’appel de leur chef, et Adgard dût même faire repartir chez eux des garçons qu’il jugeait trop jeunes pour risquer leur vie à la bataille, ainsi que quelques vieillards. Il ajusta son casque de cuir cerclé de fer et donna le signal du départ. Il avait strictement refusé qu’Elamir participe à l’expédition, étant donné qu’il était le fiancé et devait se préparer pour la veillée de la noce. Surtout, il voulait éviter qu’il soit blessé s’il leur fallait combattre. Le jeune homme avait protesté mais pressé par son père et sa fiancée, il avait fini par se rendre aux arguments de chacun.
La troupe s’élança vers le nord et les montagnes alors qu’une aube rougeoyante se levait sur l’est.
« Une aube de sang, avait dit Vaener.
– Une belle journée, avait répliqué Adgard. »
Il fallait deux heures pour atteindre le défilé qui permettait de sortir du pays. Le soleil s’était levé lorsqu’ils le franchirent. Tout semblait calme. Ils sortirent des Quatre Vallées et se trouvèrent dans l’immensité du nord de l’Aquilonie, paysage fortement vallonné et quelque peu boisé ça et là, verdoyant et sauvage. Derrière eux les contreforts des hautes montagnes s’estompaient déjà, et la troupe étirée traversait une large vallée dominée par des collines recouvertes d’arbres, quand deux éclaireurs qui ouvraient la marche revinrent vers eux au grand galop.
Adgard donna l’ordre de stopper en levant la main.
« Des pillards vanirs, crièrent les deux hommes dès qu’ils furent à portée de voix. »
Sans attendre, Adgard fit tournoyer son bras et la troupe s’étala sur toute la largeur de la vallée.
« Combien sont-ils, demanda le chef.
– Plusieurs centaines… au moins autant que nous sur ce que nous avons pu voir.
– Par où se dirigent-ils ?
– Ils viennent droit sur nous ! s’exclama un des éclaireurs.
– C’est étrange, intervint Vaener, il n’y a aucune raison à cela.
– Je n’aime pas ça, dit Osric. S’ils ne connaissent pas l’existence du défilé, c’est pour eux une route sans issue qu’ils empruntent.
– Alors cela veut dire qu’ils le connaissent ? demanda Gorlek.
– C’est impossible, répondit Vaener, hormis quelques marchands qui ont juré le silence, personne… »
Adgard le regarda mais ne fit aucun commentaire. Vaener lui dit alors.
« J’ai un mauvais pressentiment.
– Moi aussi, répondit-il, quelque chose nous échappe. Mais nous n’avons pas le choix ! Nous devons les attaquer avant qu’ils ne nous repèrent. Si nous les chargeons alors qu’ils ne s’y attendent pas, ils se débanderont et fuiront. Nous en tuerons autant que nous pourrons pour les dissuader de revenir de sitôt ! »
Les cavaliers firent passer entre eux des consignes de silence et la troupe s’élança au petit trot sur l’herbe grasse de la vallée qui étouffait le bruit des sabots. Adgard maudit Crom de l’obliger à combattre la veille des noces de sa fille, mais il était confiant dans l’effet de surprise et au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient, il accéléra l’allure.
La vallée tournait vers l’est et au détour du large virage les deux troupes se firent face. L’une était presque au galop et l’autre était à l’arrêt. Cette vision stoppa net les hommes d’Adgard dans leur élan. Les éclaireurs n’avaient vu que l’avant-garde d’une armée bien plus nombreuse qu’eux. Combien étaient-ils dans la vallée devant eux, plusieurs milliers sans doute, en armure lourde pour la plupart. Les épées luisantes au soleil, ils les attendaient et ne semblaient nullement surpris par leur arrivée. Gorlek jura.
« Par Crom ! Combien sont-ils ?
– Ils nous attendaient, je le parierais ! fit en écho Osric. »
Adgard acquiesça d’un hochement de tête sans rien dire. Un murmure se répandit dans les rangs des cavaliers.
Soudain le murmure se tut. Un cor venait de retentir et une petite troupe de cavaliers apparut sur une proéminence au nord. Il y avait parmi eux une grande bannière déployée et un homme à cheval qui portait une immense enseigne surmontée d’une tête de dragon. A côté de lui se tenait sur un cheval noir, une haute silhouette dans une armure sombre qui paraissait être le chef. Il était entouré de plusieurs autres hommes, sans doute ses généraux. Ils étaient tous lourdement équipés et casqués. Adgard pointa la bannière du doigt.
« Ce n’est pas possible ! La Légion du Dragon Noir ? Ici ? Pourquoi ? »
Ce n’était plus une bande de pillards qu’ils avaient en face d’eux mais une armée constituée, précédée par une terrible réputation de sauvagerie. Cette légion, appelée aussi La Légion Noire, avait dans les années précédentes, effectué des raids meurtriers jusqu’en Stygie avant de disparaître un beau jour, et Adgard avait toujours pensé qu’elle avait été détruite ou du moins dissoute. Or, entre la bannière noire et or et l’enseigne à tête de dragon, il n’y avait pas de place pour le doute. »
Trop jolie histoire ! Franchement j’ai adoré. J’aime bcp le monde de Conan le Barbare et j’ai même joué au jeu de Funcom. Et là, j’ai kiffé grave ton roman. Y’a tout ce qu’il faut : c’est mature comme écriture, l’archère est hyper attachante, je l’ai kiffé tout le long, y’a de l’érotisme juste ce qui faut, c’est hyper bien écrit… t’a pensé à le faire éditer ? Non, sérieux ! A presuqe chaque chapitre l’histoire change ce ki fait qu’on ne s’enuie jamais et jusqu’à la fin l’histoire est trop bien. J’aimerais bien une suite!
En tt cas chapeau !